J'ai découvert Cléo de Mérode récemment. Je travaillais alors sur les relations entre la danse et la mode et au cours de mes recherches, elle est apparue. Muse, égérie, danseuse adulée. Photographiée, peinte à de nombreuses reprises, tétanisant de nombreux admirateurs par sa beauté à la fois piquante et angélique. La recherche d'image étalait sur l'écran de mon ordinateur des séries de cette photographie d'elle, en velours noir, avec ses larges manches gigot, la taille cintrée et le regard direct.

J'aime l'esprit de mystère et de séduction que dégage cette femme. Tantôt ingénue, séductrice, gracieuse et théâtrale. Posant dans des tenues spectaculaires et sophistiquées, ou en costume de scène. Jouant les Salomé, Cléopâtre-Diane de Mérode fascine toute une époque.

Les volumes observés dans la série de photographies de Reutlinger sont à l'origine de la ligne Cléo, nommée d'après elle, avec des couleurs fortes, pleines, des formes victoriennes fastueuses et des tissus riches et denses. Ainsi des satins de coton robustes pour soutenir le volume des manches gigot de la Veste Cléo. Ou encore des taffetas de soie qui font vibrer les couleurs de la jupe midi Cleo, une jupe à panneaux qui s'épanouit dans le dos grâce à une série de plis plats qui forment un joli bombé et donne du mouvement à la jupe quand on marche...

 


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