L’étoffe des héroïnes parle des femmes et de leur force créative. Elle parle de l’enfance et de la maturité. Elle parle des tristesses et des joies. Des deuils et des renaissances. Bonâme c’est un projet terriblement personnel et aussi terriblement universel car il s’adresse à toutes les femmes.

Je m’appelle Victoria, je suis française. J’ai grandi dans un milieu à la fois classique, bridé mais vibrant de valeurs artistiques et imprégné de la recherche permanente du Beau. Ou l’excentricité, la liberté de penser le feu de la création étaient en collusion permanente avec le poids des non-dits et des conventions. J’ai fait des études, passé des diplômes et franchi des étapes. J’ai travaillé dans des groupes internationaux, arpenté des couloirs froids et impersonnels d'immeuble de bureaux, fait mes classes dans des usines de production de produits de beauté, des ateliers de confection, pour des marques prestigieuses et convoitées.

Pendant tout ce parcours, je n’ai jamais arrêté de créer, par intermittence, pour moi-même, en dessinant sur mes cahiers de note, en peignant, en cousant, en imaginant sans cesse. Comme un besoin d’air irrépressible mais sans jamais m’autoriser à exprimer pleinement ce magma artistique qui bouillonnait en moi en permanence et s’échappait parfois.

Jusqu’à ce que le décalage devienne intenable à force de travailler dans des fonctions rationnelles, cérébrales et à me plier à comprendre la créativité et les désirs des autres.

Alors la création s’est imposée à moi, comme un noyau de nécessité absolu, un instinct de survie. Il fallait que s’expriment toutes ces femmes qui cohabitaient en moi. Mes ancêtres ma grand-mère, ma mère, ma soeur ma tante, ma meilleure amie, ma voisine.

 

L’âme des femmes, leur beauté et leur force est partout et mon vecteur est le vêtement, le costume, des étoffes, ces enveloppes, ces armures ou ces secondes peaux dont elles se sont toujours parées pour s’exprimer, être elles-mêmes, brouiller les pistes ou au contraire se révéler. 

 

C'est pourquoi l’allure des femmes à travers les âges me touche profondément. Qu’elles soient reines, artistes, femmes du peuple, enfants ou aînées.

C’est pourquoi j’ai créé Bonâme, un vestiaire qui puise son inspiration dans l’histoire des femmes, leur apport au monde. De toutes ces femmes qui nous ont précédé et dont nous portons l’héritage tout en le transformant à notre façon pour le transmettre à notre tour à celles qui nous suivent.

Parce que le vêtement c’est plaisant, c’est un jeu. Parce qu’il est si grisant de pouvoir être toutes ces femmes et de sentir qu’un lien invisible nous relie au passé et au futur. 

Commentaires

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    14 mars, 2022


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